Lorsque le jour s’endort dans son lit de carmin, Et que la nuit étend sa cape constellée, Le monde s’assoupit dans les bras de Morphée, Pour se renouveler jusqu’au petit matin.
Quand le marchand de sable exerce son métier, Il sème le mystère aux yeux de ceux qui rêvent, Il embaume les coeurs, pour quelques heures brêves, Ralentissant la course âpre du sablier.
Rêves et cauchemars chevauchent en cadence, La Mort fait son boulot, ainsi que la Naissance, Et des derniers soupirs naissent les premiers cris.
Pendant ces instants brefs de noire léthargie, Tourne le caroussel avec son cliquetis, Pour mettre au diapason le cycle de la vie.