Lorsque je vins cueillir ta figue d’ingénue, Tu étais allongée, attendant sur ton lit, Nous goûtâmes ensemble à ce beau fruit confit, Que j’ouvris tendrement sur ta peau toute nue.
Nous passâmes la nuit sur la septième nue, Assouvissant tous deux un rapace appétit ; En embrassant tes seins et ton corps qui frémit, L’extase fit miauler ta minette touffue.
Epuisés, le matin, quand l’aube se leva, Haletant de fatigue, elle nous regarda, Et caressa nos corps, avec un grand sourire.
Je veux ressusciter ces moments où le ciel Ouvrit à notre amour les portes de l’empire Qui couronna jadis, notre lune de miel.