Je suis si triste et seul, ma maman est partie, Je suis comme un glaçon, qui pleure et qui se fond, Il me manque le chaud de son amour profond, Qui me donnait, jadis, toute sa sympathie.
Je l'attends, chaque soir, quand à genoux je prie, Elle est allée au loin, pour pouvoir travailler ; J'étouffe mes sanglots, au fond de l'oreiller ; Elle me manque tant, ma mamouchka chérie.
J'espère que, bientôt, elle viendra, sans doute, Après deux ans d'absence, au chevet de mes pleurs ; J'ai besoin de ses bras, pour calmer mes douleurs, Et redonner la paix à mon âme, en déroute.
Mes rêves sont remplis d'effrayantes images, Je me réveille hurlant, recouvert de sueur, Maman ! reviens à moi, je suis triste et j'ai peur, Mon coeur n'est qu'un glaçon, parmi des sarcophages.