Je voudrais retourner aux jours de mon enfance, Et venir calmement m’asseoir sur tes genoux, Et pour revoir, maman, ton visage si doux, Qui m’a baigné de pleurs le jour de ma naissance.
Ta joie était si grande avec ma délivrance, Que malgré tes douleurs tu me fis des glouglous, Et mon gauche papa, avec quelques joujoux, Faisait des gestes fous avec exubérance.
Ils sont tous deux la-haut depuis un bon moment, Mais je ressens toujours, leur constant dévoûment, Qui soulage les jours de ma longue vieillesse.
Je suis reconnaissant pour vos soins, votre amour, Et pour m’avoir transmis quelques grains de sagesse, Qui furent mes jalons le long de mon parcour.