J’ai trois petits enfants, mon immortalité, Je veux les voir grandir dans un monde paisible, Pour qu’ils puissent jouir d’un parcours moins pénible, Que celui de nos jours, plein de précarité.
Je veux qu’ils soient mes hoirs et ma postérité, Je crains pour leur futur, cruel, imprévisible, Sauront-ils maintenir leur vie incorruptible, Et garder leur honneur et leur humanité ?
Je ne serai plus là pendant leur long voyage, Pour assister au cours de leur apprentissage ; Ils auront leur parents pour inspiration.
J’espère que mon âme, au delà de la vie, Viendra, de temps en temps, en visitation, Aux heures du sommeil, leur tenir compagnie.