Je fréquente souvent le jardin botanique, Pour aller méditer, tout seul, loin du mondain, Je m’immerge très loin de ce monde incertain, Qui frôle impudemment un futur traumatique.
La nature me berce en ce lieu bucolique, Entouré d’une flore m’enivrant de senteurs, Je me laisse envahir par les chants enchanteurs, Des oiseaux composant une oeuvre symphonique.
A travers le feuilage, envahi par les rais, D’un soleil rechauffant, je retrouve la paix, Et je flotte léger, dans un monde de rêves.
Ce jardin botanique est mon havre cheri, Je m’y plonge souvent, pour quelques heures brèves, Pour toucher de mon doigt, l’âme de l’Infini.