Je regarde souvent dans mon rétroviseur, Pour capter quelques brins de ma très longue route, J’évite les jalons d’un passé qui sans doute, Viennent me rappeler mes jours de comploteur.
Je regrette ces jours d’intrigant bon viveur, Que mon ambition me fit, coûte que coûte, Piétiner sur tous ceux qui me barraient ma route ; Je n’avais qu’un seul but, être le grand vainqueur.
Je préfère revoir mes beaux jours en famille, Mon foyer, mes enfants, ma femme si gentille, Qui savait soulager les affres de mon coeur.
Puis petit à petit les images s’éloignent, Je détourne mon oeil de mon rétroviseur, Et retourne aux chemins présents qui me rejoignent.