C’est toujours un plaisir de savoir qu’on est lu, Surtout si la lecture engendre une réponse ; L’auteur est gratifié lorsque quelqu’un énonce Un commentaire trivial, mais jamais superflu.
Le temps du grand poète est hélas, révolu, Le lecteur d’aujourd’hui, très souvent nous dénonce, Comme des primitifs, et chacun nous prononce Ecrivains désuets d’un style farfelu.
Un petit groupe tente, avec persévérance, De donner au poète un tantet d’espérance, Mais qui sait si demain son oeuvre survivra ?
Ecrire quelques vers est un baume pour l’âme, Nos candides écrits sont les nec plus ultra, Qui produisent les feux d’une brillante flamme.