Nostalgie
Je pense à ma jeunesse,
Avec joie et tendresse,
Je pense à mes amours,
Qui me suivent toujours.
Les filles vagabondent,
Et mes rêves fécondent,
L'amalgame qui fait,
Un bel être parfait.
Je l'imagine espiègle,
Aux longs cheveux de seigle,
Aux yeux d'un bleu de ciel,
Et d'une voix de miel.
La mine d'une sainte,
Par un Da Vinci, peinte,
Les lèvres de carmin,
La peau de parchemin,
Lisse comme une pêche,
Qu'on croque, toute fraîche,
La bouche de gamine,
Si douce et si câline,
Faite pour embrasser,
Sans jamais se lasser.
Les hanches onduleuses,
Aux formes généreuses,
Embrasent tous les coeurs,
De ses admirateurs.
Les petits seins en poire,
Saillant, en promontoire,
Surmontés de tétons,
Doux comme des bonbons.
Les jambes de déesses,
Si pleines de promesses,
Pour un matou brûlant,
Qui se pâme, en hurlant.
Elle est ma jeune femme,
Elle est mon amalgame,
De mes amours passés,
Ivres et insensés.
Ces rêves de jeunesse,
Me font penser, sans cesse,
A cette perfection,
Objet de ma fiction.
Septembre 2002.