L’aube d’un nouvel an se lève à l’horizon, Pour éclairer la nuit pleine de sang et larmes ; Elle vient d’expirer en nous léguant ses armes, Ses injustes méfaits et son cruel poison.
Il faut tourner le dos à ce défunt félon, Qui pendant très longtemps a jeté ses gendarmes, Aux quatre coins du monde avec de grands vacarmes, En soufflant sur nos coeur un terrible aquilon.
Ce siècle a grand besoin de vivre son enfance, Avec sérénité, car il est sans défense, Contre l’aveuglement de criminels faucons.
Donnons au nouvel an la chance de poursuivre, Un chemin sans écueils, guéri de sa démense Pour transmettre à nos hoirs la chance de survivre.