J’entends autour de moi une cacophonie, Que le monde s’en va vers sa damnation, Et que nous acceptons la dévastation De tout un continent, en terrible agonie.
Que nous courbons l’échine à l’âpre hégémonie, Qui nous fait ressentir sa domination, Et qui sème partout la consternation, En propageant sa loi de folle tyrannie.
Nous parlons chaque jour de crimes et d’horreurs, Que le monde commet, laissant les dictateurs, Condamner mil enfants à s’éteindre chaque heure.
Pourtant je me souviens que mon père disait : « Le monde d’aujourd’hui me rend triste et m’écoeure ! » Que les moeurs de mon temps le laissaient stupéfait !