Comment ne pas sentir la fièvre intoxicante, De ces nuits où la sève enivre les amants, Qui donne à leurs ébats des sublimes moments, Jusqu’au petit matin d’une aube palpitante.
Ces nuits où le plaisir réveille la bacchante, Et fait frémir les corps dans leurs lits crépitants, De petits feux d’amour, de soupirs éreintants, Qui montent vers Eros, d’une voix haletante.
Oh ! belles nuits d’amour, nuits pleines de frissons, Qui bénissent les dieux pour les splendides dons, Qui leurs font partager ces minutes divines.
Ah ! que j’aime l’amour, l’amour qui vient du coeur, Pas celui pratiqué par des moeurs libertines ; Quand il n’est que charnel, l’amour est imposteur.