Assis sur un talus en ce jour de printemps, J’admire le ciel bleu, je respire les vents, Qui flottent gentiment, envahissant mon être, D’une odeur enivrante, à l’arôme champêtre.
Je regarde les fleurs qui boivent le soleil, Les grands champs jaunissants d’un abondant méteil, Les arbres reluisants vêtus de jeunes feuilles, Et les enclos des champs couverts de chevrefeuilles.
J’admire les oiseaux qui vont de-ci de-là, Ils sont éblouissants en habits de gala, Ils survolent les champs faisant des pirouettes, Et j’écoute ravi leurs mille chansonettes.
Les papillons, joyeux, butinent sur les fleurs, Ils parsèment partout leurs vibrantes couleurs, Les abeilles aussi font la fête aux parterres, Allant de fleur en fleur pour cueillir leurs nectaires.
C’est la nature entière, dans les champs, dans les bois, Qui captive mon coeur de sa plus belle voix, Les roses sont en garde autour des belles vignes, Et sur le lac voisin se paradent les cygnes.
Assis sur mon talus j’admire l’horizon, Il étale à mes yeux ses couleurs à foison, Je range mon pinceau, mes tubes de peinture, Et je rentre chantant un hymne à la nature.