Quand le soleil s’éteint au fond du firmament, La pénombre répand son bras crépusculaire, Elle couvre les cieux de son manteau stellaire, Que le zéphyr ondule avec ravissement.
Ce manteau de velours d’un chic étincelant, Parsemé de diamants d’un âge millénaire, Enveloppe nos coeurs de son baume lunaire, Et caresse nos fronts d’un geste rassurant.
Puis, à l’aube, le ciel réveille la nature, Et la rosée enduit les fleurs et la verdure, De sa fine dentelle aux gouttelettes d’or.
Le soleil ressurgit des profondeurs de l’onde, Il éblouit les cieux comme un conquistador, Et le cadran entame une nouvelle ronde.