Je regarde la pluie attaquer ma fenêtre, Elle cingle la glace avec acharnement, Tonnerres et éclairs suivent furieusement ; Tout ce chambardement dérange mon bien-être.
Ma muse, en désarroi, se hâte à disparaître, Et je crois qu’il est temps que j’aille calmement, Terminer cette nuit avec l’apaisement D’un sommeil qui viendra calmer mes nerfs, peut-être.
Mais j’entends sur le toit la grêle mitrailler, Pour dormir, je m’enfouis sous mon gros oreiller, Rien ne vient apaiser ma fatigue qui flanche.
A travers ma fenêtre un très faible soleil, Traverse mes carreaux après une nuit blanche, Je me lève baillant, mes yeux pleins de sommeil.