Le soir, les cieux à l’horizon, Sont recouverts d’étoiles, La nébuleuse d’Orion, Met à nu tous ses voiles.
Elle parsème le ciel noir, De ses feux qui clignotent, Et donne aux coeurs un peu d’espoir, Les soirs quand ils sanglotent.
La nébuleuse d’Orion, Aux couleurs éclatantes, Enfante dans un tourbillon, D’étoiles clignotantes, Dans une pluie au firmament Comme des lucioles, Elles étalent lentement Leurs belles auréoles. Elles décorent l’horizon, De grands feux des Pléiades, Qui se dérobent d’Orion, Pour fuir ses embuscades.
Monsieur l’astrophysicien, Voudrais--tu bien me dire, Si l’homme, ce lilliputien, Ce faible et triste sire, Peut s’élever sur ses talons, Pour se joindre à Diane, Et voyager avec Orion, Dans son monde diaphane ?
Mais dis-moi, donc, toi le savant, Pourquoi la chasseresse, A cet effet si captivant, Qui nous remplit d’ivresse ?