Sur son jaune alezan, avec sa faux en main, La mort sème les pleurs sur toute la planète, L’horrible grincement de son osseux squelette, Nous rend sourds aux malheurs sémés sur son chemin.
La guerre est sa compagne, et la faim son festin, La maladie accourt, toujours à l’aveuglette, Pour suivre son charnier et faire la cueillette, De tous ces malheureux qui n’ont plus de destin.
Pourquoi faut-il avoir ces potentats myopes, Qui se font des renoms par d’actes interlopes, Et sont les souteneurs de toutes nos douleurs ?
La guerre et la famine enfantent ces carnages, Ils détruisent nos moeurs et sombrent nos valeurs, Mais nous votons pour eux, malgré tous leurs outrages.