Souvent le soir venu je sors pour prendre l’air, Et raviver mon coeur des choses qui m’enchantent, J’essaye d’oublier les points qui me tourmentent, Pour aller m’habiller des fraîcheurs de la mer.
J’entend la voix des flots transportés par l’auster, Et l’écho des marins qui dans leurs barques chantent Pour apaiser la peur qui chaque jour les hantent, Car leurs vie est souvent un terrifiant enfer.
Mais lorsque les embruns soufflettent mon visage, Je me sens transporté de rivage en rivage, Pour revivre les jours de mes séjours d’antan.
Il est presque minuit, je clos ma promenade, Et je dis au-revoir à mon bel océan, Qui m’étreindra demain avec sa sérénade.