Quand l’ombre de la nuit s’abat sur la campagne, Le vent vient effleurer les arbres et les fleurs ; De doux chuchotements sont les orchestrateurs Qui donnent à la nuit la paix qui l’accompagne.
Le bruit de tous les jours très lentement s’éloigne, Pour baigner l’univers de sereines torpeurs, Il donne aux sabliers ses languides lenteurs, Pour nous fait ériger des châteux en Espagne.
Ce cycle récurrent nous ouvre les chemins Qui propulsent nos jours vers tous nos lendemains, Et nous donne l’espoir d’une nouvelle aurore.
Mais nos rêves souvent, perdus dans le brouillard, Sont comme un feu follet qui toujours s’évapore ; Et quand on se reveille on est déjà vieillard.