Elle vint me donner une ardente caresse, Et me rendit mon coeur que je croyais perdu, Depuis qu’elle est partie avec l’individu, Qui me vola l’amour de ma belle traîtresse.
Elle fut le vaisseau de toute ma tendresse ; Son départ, un matin, me laissa confondu, Car il fut si soudain, brutal, inattendu, Et depuis je patauge en cet état d’ivresse.
Mais cet ange est venu comme un fruit défendu, Me redonner l’espoir, si longtemps attendu, Du goût d’un doux baiser, d’une tendre caresse.
Elle est là, près de moi, son corps souple et dodu, Me donne les plaisirs que seule une maîtresse, Peut me faire oublier mon long chagrin ardu.