Où sont-ils donc allés ces rêves de jeunesse, Ces rêves qui jadis étaient pleins de nectars ? Ils se sont transformés en constants cauchemars, Aigris par d’incessants contretemps de tristesse.
Sans le vouloir, j’arrive, avec grande détresse, Pour être face-à-face avec mes avatars, Je me croyais pourtant, l’égal des super stars, Mais je dois me courber au seuil de la vieillesse.
Une très longue vie a détruit ma santé, Mes douleurs ont tari ma créativité ; Dorénavant je met ma muse à la retraite.
Après ce long parcours je dois bénir mon sort, Qui m’a si bien choyé d’une course parfaite, Mais le temps est venu de rendre mon passeport.