Très attentivement, j’écoute le silence, Qui s’abat lentement sur mon coeur chaque nuit, Mes battement de coeur, qui font l’unique bruit, Induisent peu à peu, l’état d’inconscience.
Je te béni sommeil pour cette délivrance, De ces quelques instants où ma peine s’enfuit ; Tes bras silencieux sont le coupe-circuit, Qui me fait supporter ma peinible existence.
Je vis au jour le jour, sans savoir si demain, À l’aube, j’entendrai mon réveille-matin, Où bien j’aurai sombré dans l’éternel silence.
Mon âme s’en ira n’emportant que l’amour, Le reste tombera, très vite, en décadence, La poussière et l’oubli couvriront mon séjour.