C’est un don que d’avoir une muse exemplaire, Qui sait nous inspirer pour extraire nos vers, Qui sont souvent très doux, mais quelquefois amers ; Son absence m’agace et me met en colère.
Quand je vois que ma page est blanche et solitaire, Mon esprit se remplit d’un délire pervers, Et tout autour de moi me donne sur les nerfs, Quand ma muse me fuit, je ne sais plus que faire.
Mon inspiration commence à s’ossifier, Je dois faire un effort pour pouvoir versifier, Car mon esprit n’a plus ce sens de discipline.
Souvent à mi chemin ma muse me trahit, Elle quitte ma plume et cela me chagrine, Et je me sens tout seul, tout triste et déconfit.