La vie est passagère et la mort permanente, Jouissons chaque instant que notre âme immanente, Traverse la planète au fil de son parcours, Car dès qu’on voit le jour, c’est le compte à rebours.
On remplit nos printemps, nos étés, nos automnes, De parcours excitants, très souvent monotones, Mais quand l’hiver arrive on regarde les cieux, Car la fusée est prête à faire ses adieux.
Malgré le court séjour, notre passage laisse, Un petit souvenir, un soupçon de caresse, Un petit lumignon, que notre étérnité, Transmettra à travers notre postérité.
Quand l’hiver éteindra le souffle de notre âme, Elle escaladera la pente du grand brahme, Qui l’attendra au seuil du lieux du grand sommeil, Pour attendre le temps de son prochain réveil.