Je regarde les yeux de cet an qui s’efface, Ils sont pleins de tristesse et de cuissants regrets, Il a fait déferler d’énormes mascarets, Qui nous font débourser, très chèrement la casse.
Il naquit plein d’espoir mais se meurt en disgrâce, On voudrait l’oublier pour ses sanglants méfaits, Son parcours est jonché de terribles déchets, Qui risquent de souiller notre future race.
Bientôt de nouveaux yeux nous promettront l’espoir, Feront-ils des serments qui vont nous décevoir, Ou bien la sanité freinera la folie ?
Le monde voudrait tant pousser un grand soupir, Pour chasser le tonnerre et trouver l’embellie, Car il a grand besoin d’un paisible avenir !