Assis tout près de l’âtre on écoute l’auster, Souffler de l’Antarctique une trombe de neige, Le vent siffle au dehors son lugubre solfège, Et la terre gémit sous le poids de l’hiver.
La nature s’adonne à de durs bras-de-fer, La neige bat son plein quand le vent nous assiège, Lorsque la foudre vient, nous sommes pris au piège, Et nous devons subir les fureurs de l’enfer.
Nous écoutons sereins assis tout près de l’âtre, Ce terrible maelstrom, ce grand coup de théâtre, La grêle, sans répit, lapide notre toit.
Le feu dans le foyer termine sa veillée Nous prenons notre chatte et nous montons tout-droit, Pour aller nous blottir dans les bras de Morphée.