Le printemps a cédé son empire à l’été, Le soleil se fait beau, c’est le temps des partances, Pour mettre le cadran à l’heure des vacances, Et s’en aller, léger, trouver la liberté.
On quitte nos maisons avec alacrité, On se permet souvent quelques extravagances, Nos cartes de crédit redoublent nos dépenses ; A la rentrée on est lourdement endetté.
C’est le temps de tenter de nouvelles romances, Sans toutefois penser aux graves conséquences Que pourrait entraîner notre lasciveté.
On laisse les instincts prendre leurs indulgences, Avant de retourner à la normalité, Et prétendre vouloir sauver les apparences.