Sur la plage ensommeillée Une jeune fille rafraîchit Ses seins d’aube laiteuse Aux voiles claquantes Des navires en détresse Offrant aux inconnues Son corps à étreindre Dans des noces clandestines.
J’ignorais jeune fille Que cette liberté volée Avec tant de grâces exquises Et de fausse innocence Allait finir en noces de sang Et qu’interdites par Vénus Tes amours sublimées Se transformeraient en statue Que les flots impétueux Viendraient de leurs langues de sel Dissoudre dans l’infini marin.
