Désolé pour cette fleur Dessinée sur tes lèvres A l’image d’une brûlure Que je ne voulais pas fatale !
Mais tu m’as enflammé le cœur Comme une allumette suédoise Et la flamme en était si belle Dans la prunelle de tes yeux Que longtemps j’ai voulu la garder Jusqu’à ce qu’elle me brûle les doigts !
Dis-moi, combien de fleurs Te faudra-t-il encore Pour ranimer ce feu Qui couve en moi Sous mille baisers de braise ?