Au large entre deux horizons Qui du levant jusqu’au couchant Sur le ventre des eaux Jalonnent la course folle des jours Loin des écueils dont on se croît maître Et sur d’immenses étendues Que ne peut embrasser le regard Soufflent des vents inconstants Qui sans rencontrer d’obstacles Donnent naissance à la houle -La houle des jours heureux- Celle qui nous berce d’insouciance Et malgré quelques tempêtes Nous porte jusqu’au rivage.
Et au terme d’un si long voyage Personne ne peut s’empêcher de penser En voyant les vagues se briser sur la plage Et mourir doucement en longs festons d’argent : « Que c’est beau… la vie ! ».