Tu as la gorge serrée et le front pensif La mine défaite par des nuits d’insomnie As-tu oublié quelque part d’être heureux ?
Depuis combien de temps n’as-tu pas offert Cette poitrine nue à la morsure du froid Ces yeux de braise aux fulgurances de l’orage Ces hanches d’acier au déferlement des vagues Cette tête hirsute au souffle des quatre vents Ces bras tendus aux étreintes de la passion Ces poings serrés à la fureur de vivre ?
Il est temps que le corps exulte Et te libère enfin l’esprit !