Vos
poèmes

Tu caches la pâleur de ton visage
Et retiens un souffle de vie
Dans la coupe de tes mains
Que tu offres en prière.

Ton corps tordu par la souffrance
Fige un sourire au coin de tes lèvres
Et ne reconnaît plus ton âme
Transfuge de la lumière.

Tu restes sans voix pour plomber le silence
Et tu t’armes d’un rire nouveau
Pour mieux terrasser le dragon
Que tu vois dans l’arène fleurie.

Là, comme des fleurs,
S’épanouissent les gouttes de ton sang
Qui rougissent le sable brûlant
Assoiffé par le soleil.