J’aimerais que mes mains Captives de mes nuits Restent en éveil Pendant ton sommeil !
J’aimerais que mes mains Gardent aussi La forme de tes seins (ces jolis fruits) Jusqu’au petit matin !
Alors la coupe d’Amour Qu’ils dessineront Sera si pleine Qu’il suffira d’une larme Ou de quelques peines Accompagnées d’une pensée Encore fugueuse Pour la faire déborder !
Mais comment te retenir, Toi, mon amoureuse, Si dans les débordements De ton pauvre cœur Tu quittes ton lit, Encore heureuse, Par simple erreur Ou légèreté d’esprit ?
Dans mes étreintes Mes mains vides (je le crains) N’épouseront que du vent Et tu auras semé Une nouvelle tempête !