Douces étaient les ombres Qui autour de toi dansaient Douces et légères Quand elles accompagnaient le jour Pour en épouser tous les contours Par la fenêtre ouverte De ta chambre aux murs clairs Et grande était leur soif de soleil Si grande… Qu’elles allaient Sous ton chapeau de paille Et au fond de tes yeux clairs Boire la lumière La lumière de l’été Avec son goût de menthe à l’eau Sa couleur de sable Son parfum de grandes vacances Qui n’en finissaient pas Mais qu’on trouvait trop courtes !