Tu écoutes à mains nues Le silence arraché A ta voix désarmée De dune en dune Par l’écho virtuel Et les vents du désert.
Le danger qui te guette N’est pas le sifflement D’un serpent qui s’éloigne Dans un ruisseau de sable.
Le danger qui te guette C’est cette pluie de lumière Qui vide tes yeux secs Et inonde ton corps de chaleur Sans écouter la soif Qui brûle en toi Le dernier espoir De vivre au pays des mirages Et des vertes oasis La fraîcheur du désert.