Sous un silence ridé Et des ombres voilées Mes yeux se perdent Faute de pouvoir trouver une étincelle Pour s’accrocher à un seul regard.
Il se fait tard, si tard Qu’ils cherchent en vain Dans le lointain L’incendie du jour Qui sombre et se dilue Dans les couleurs du soleil couchant.
Il ne leur manque avant la nuit Qu’une porte qui se referme Lourde et poisseuse Pour trouver derrière Avant l’aube grise Et le jour qui se rallume Un peu de repos !