Dans son bec clos Vide d’une éternité de mots La douce colombe n’apportera Que brindilles desséchées Et sous les griffes brisées De ses pattes meurtries La mousse des arbres Et la poussière des nuages Mêlées à quelques pétales De ces fleurs stériles Oubliées dans les champs Ou dans les haies muettes Habillées de silence.
Les messages d’amour Ne passeront plus.
Ainsi en avait décidé l’olivier Pendant sa longue agonie !