Toutes ces paroles légères Qui pétillent dans la grisaille De tous ces bavardages Et viennent se noyer et se taire Dans le premier verre levé
Toutes ces paupières mi-closes Qui simulent de géniales inspirations Nées sous le coup de l’émotion Suscitée par de fausses déclarations Prononcées à mi-mots
Tous ces nez plongés dans les bulles Au milieu des étoiles Qui vacillent dans les coupes Après être tombées du plafond lambrissé Où brille une galaxie de lustres dorés
Ne sont que dérobades Pour rider le moindre silence Dans le cliquetis des verres Le frôlement des tenues de soirée Et décourager la moindre intimité.