Sur une page blanche Nue jusqu’à l’indécence Où ciel et terre se confondent En un morne paysage Une grande ligne droite Qui n’est pas l’horizon A tiré sa révérence Laissant derrière elle Dans son sillage bleuté Un petit monde de signes En rupture d’écriture Abandonnés par les mots D’un langage en exil Condamné au silence.