Par un triste samedi Qui avait annoncé Les prémices de l'hiver J'ai rêvé d'un soleil Jouant sur les nuages Pour conjurer la pluie.
Par un triste samedi Qui semblait annoncer La mort de mes poèmes J'ai rêvé d'un soleil Qui s'était invité Pour réveiller mon cœur.
Comment pouvais-je savoir Qu'un nouveau bonheur m'attendait Une fille du soleil et de la mer Une « croqueuse de sourires » M'apportait un bouquet De vers et de douceur !
Depuis, mon cœur n'est plus gris Gris comme l'ennui en ciel de Picardie !