Son regard arrogant Qui lentement s’éteint Et part à la dérive Possède l’insondable épaisseur De ces vieux miroirs dorés Qu’on aurait oubliés Dans l’ombre d’une alcôve Peuplée de souvenirs Et d’amours clandestins.
De ces vieux miroirs dorés Qu’on aurait accrochés Sur un mur défraîchi Tapissé de ramages fleuris De toutes les couleurs.
Ses pensées encore réfléchies Par une glace sans tain Ne sont plus qu’images virtuelles Et pâles reflets métaphoriques D’une indigente imagination. Truffée de certitudes Embourgeoisées d’orgueil !