Si le voile de ses yeux Se remplit d’oubli Si son regard reste lointain Et n’appelle aucune lumière C’est par une main tendue Sur le ciel nu C’est par un doigt levé Sur les nuages Que s’affiche la pérennité des âges Et se désigne chaque fraction d’éternité Ce tout en un Cette réminiscence Qui garde quelque chose d’humain Et qui déchiffre en silence Tous les signes nouveaux Où l’éphémère n’est qu’un voyage Dans l’épaisseur du temps.