L’enfant turbulent Sagement s’est assis Approchant d’une oreille L’objet tant convoité Qu'il réclamait sans cesse A chacune des visites Que ses parents rendaient A la vieille cousine.
Et comme à son âge On vit ses rêves d’enfant Sans les briser Pour qu'ils grandissent Et embellissent Il s’est blotti dans un fauteuil Pour écouter la mer Dans un énorme coquillage.
Et l’énorme coquillage Libéré du poids des ans Derrière les volets clos D’une chambre-musée Et tiré du néant Par la main d’un enfant A retrouvé son souffle marin Et repris goût à la vie !