Ton sourire haut perché Sur le croissant de lune De ta bouche rieuse Est monté dans le ciel Dénicher le rire grinçant D’un chat-huant Et surprendre à tire-d’aile Un vieux coq rouillé Tiré de son sommeil.
Les gargouilles du clocher Assoiffées de silence Ont recousu tes lèvres Sur ta bouche rieuse Comme on recoud une plaie Pour longtemps, longtemps…
Ton sourire haut perché Oublié dans la pierre S’est ouvert sur le ciel En perdant son éclat De barrière de corail Etrangère à la terre.