Tous les mots rêvés par le poète Et couchés dans des cahiers Ne sont dans leurs « faux lits » Qu’histoires à dormir debout Ou papillons de nuit Qui butinent en silence Des feuilles de papier d’écolier Et s’envolent à tire-d’aile Quand il ouvre ses tiroirs secrets.
Il ne lui reste que la parole Si personne ne la prend Pour crever le silence Et mettre un point d’orgue Au grincement bavard Que lui seul entend Lui, le poète Quand il ouvre ses tiroirs secrets.