Chaque nuit d’insomnie Crève l’abcès du temps qui dort Versant le goutte-à-goutte Des heures obsédantes Qui passent !
Temps-miroir à deux faces Du jour qui meurt Et de la nuit qui pâlit Temps où s’engouffrent les années Maquillées de souvenirs.
Ton image omniprésente Hante ma mémoire Trouant parfois ma conscience De sinistres pensées Dans un jeu d’ombres et de lumières.
Mais ton visage rayonnant Qui désarmait la haine Et forçait les sourires Ton visage rayonnant Où chaque peine rachetait un petit bonheur Sous le kaléidoscope de la vie Était celui de l’Amour !