Ne vieillissez pas Je vous en prie, Le temps efface La douleur De vous voir partir un jour. Chaque jour qui passe Réduit un peu la brisure De mon âme coupable De renaitre exaltée, Dans la lumière ocre et vacillante D'un automne glacé. Où les ombres de ceux jadis aimés Défilent en silence Vers la pénombre apaisante De mes blessures oubliées. Le temps efface La douleur.