Au seuil des favelas, le corso refleurit Quand paradent les chars dont l’ardeur se débride. Leur défilé branché, passager, se déride En un blason charnel que l’alcool renchérit.
Les bals itinérants aux sursauts chamarrés Enchaînent les sambas dont le rythme ensorcèle. Sensuel, enfiévré, qu’un tambour fou martèle, L’amour vénal proscrit les aveux déclarés.
Voyage métissé, fantasque scénario, Le Carnaval masqué redécouvre Rio.