Jette donc ta tristesse au fonds de la cascade, Pour qu’elle coule à pic dans ce bassin bien bas. Si elle bouge encore quelquefois par saccades C’est plus une habitude, même pas un combat.
Je sais que le calcaire doucement déposé Va enrober ce don pour en faire une pierre. C’est un maçon, bientôt, qui va en disposer Pour une cheminée faite en cette matière.
Le tuf lui servira pour abriter le feu Et réchauffer l’enfant qui joue dans la maison Quand il se pose auprès de ses parents heureux, Oubliant comme il peut cette froide saison.
La cascade a son flot qui passe et qui nous charme, La vie a tout son temps qui coule doucement. A bien y regarder, même au-delà des larmes, Le bonheur peut encore s’installer patiemment.