Je ne renonce pas à aimer le néant, A croire que la vie est un radeau perdu Sur les océans noirs d'un univers sans fin Et que l'homme est le fruit du plus grand des hasards.
Je n'ai jamais compris ces croyances divines Qui donne au destin un fondement de sable En conduisant des cœurs à aimer des idoles Et des guerriers hideux à tuer des enfants.
Je ne me pose plus ces questions inutiles Demeurant à jamais sans réponse certaine. Pourquoi vouloir donner un sens à l'existant Alors que ce qui est ne sera plus demain ?
Je sais que mon bonheur est égoïstement Dépendant du présent partagé avec toi Et tant que durera cet amour qui nous lie, Tu seras de ma vie l'alpha et l'oméga.